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Création &
Production
Ches Panses Vertes
Bastien und Bastienne (création 2021)

Mise en scène Sylvie Baillon
Manipulation Jurate Trimakaité
Construction marionnettes Éric Goulouzelle assisté de Jurate Trimakaité
Scénographie Antoine Vasseur
Costumes Sophie Schaal
Créateur d’images Christophe Loiseau
Textes additionnels Erwan Goulouzelle
Régie Arnaud Raguet
Musique WA Mozart et Orchestre de Picardie sous la direction de Arie van Beek
Avec Marthe Davost, soprano | Maxime Melnik, ténor | Sreten Manojlovic, bar yton-basse
Coproduction TDSCPV / Orchestre de Picardie / Opéra de Lille / Espace Jean Legendre de Compiègne.
En partenariat avec la Fondation Royaumont
Une tache sur l'aile du papillon (création 2017)

Dans une chambre d’hôpital, un enfant psychotique entretient une relation amicale avec son hallucination, un soldat de toutes les guerres. Un médecin tente de cerner son problème. Soudain, le bâtiment s’effondre et l’accès à la chambre de l’enfant est bloqué. Une infirmière, le médecin et l’enfant sont contraints de passer quelque temps ensemble, coincés dans cette chambre, jusqu’à l’arrivée des secours…
Le spectacle est le fruit d’une collaboration entre la compagnie Ches Panses Vertes l’école, l’école de 3D Waide Somme et le laboratoire MIS de l’Université de Picardie Jules Verne afin d’intégrer dans le jeu des éléments numérisés. La création est portée par une dynamique transmédiatique par le biais d’une interaction entre les arts de la scènes, les arts numériques et la bande dessinée documentaire.
Pour en savoir plus sur le processus de création n’hésitez pas à consulter le Dossier de diffusion.
Une tache sur l’aile du papillon s’inscrit dans le projet Objets : Guerres et Paix.
Production Le Tas de Sable – Ches Panses Vertes, Centre National de la Marionnette en préparation.
Co-production L’Hectare – Scène conventionnée marionnette de Vendôme.
Avec le soutien du Festival International des Théâtres de Marionnettes – Charleville Mézières, de la Fabrique Théâtre – Service provincial des Arts de la scène de Hainaut – Belgique, du Carré – scène nationale, centre d’art contemporain – Pays de Château Gontier, du Théâtre Gérard Philippe – scène conventionnée pour les arts de la marionnette et les formes animées – Frouard, du Safran scène conventionnée – Amiens, de l’Institut International de la Marionnette – Charleville Mézières, des Fées d’Hivers centre de création d’art numérique – Crevoux, de l’espace Athéna – Auray, d’Experimenta salon Arts Sciences et Technologies – Grenoble, du Grand Bleu – Lille et de la SPEDIDAM, société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées.
Le projet bénéficie de l’aide au développement 2014 du DICRéAM du CNC
Le spectacle est créé par la compagnie Ches Panses Vertes en collaboration avec le département images animées de l’ESAD Amiens / Waide Somme et l’Université de Picardie Jules Verne et avec la complicité de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne et du Conseil Général de la Somme
Texte Alain Cofino Gomez
Mise en scène Sylvie Baillon
Avec Marie Godefroy, Éric Goulouzelle, et Pierre Tual
Assistanat à la mise en scène Lucas Prieux
Construction marionnettes Natacha Belova, Polina Borisova et Sophie Schaal
Fabrication marionnette-écran Eric Goulouzelle et Romain Landat
Scénographie Antoine Vasseur
Création musique Appât 203
Costumes Sophie Schaal
Collaborateur artistique image Christophe Loiseau
Régie générale Thibault Petit, Wilfrid Connell et Pierre Saby
Direction artistique 3D Philippe Baby
Réalisation 3D Mike Tarratte, Guillaume Darras, Alexis Leleu et Margot Briquet du département images animées de l’ESAD / Waide Somme
Collaboration recherche scientifique Guillaume Caron, David Durand, El Mustapha Mouaddib du Laboratoire MIS de l’Université de Picardie Jules Verne
Réalisation mapping tracking dynamique Guillaume Darras, Alexis Leleu, Philippe Baby, Mike Tarratte et El Mustapha Mouaddib
Où je vais quand je ferme les yeux (création 2017)

À l’heure où le monde bouge de plus en plus vite, où les humains sont de plus en plus mobiles, la dernière création jeune public de la compagnie Ches Panses Vertes questionne les notions d’habiter et de partir.
Ce que je crois, c’est quand on ferme les yeux qu’apparaissent des images. Elles sont plurielles. (…) Une image accompagne une voix. Les mots sont dits ou chantés, c’est selon (…).
C’est selon si on veut voir les mots marcher ou nager. Du coup, les mots prouvent bien qu’on ne regarde pas seulement avec ses yeux, mais aussi avec le son de la langue.
(…) L’image conjugue différents plans sur différentes temporalités. Du ventre de la mère à l’école, s’écoule du temps qui relève à la fois de déjà une mémoire, de toute de suite une actualité, et d’une crainte d’un futur : La
marionnette n’est plus là pour donner l’illusion de la vie, mais pour comprendre les enjeux de vie.
C’est important quand on ferme les yeux.
Avec ce spectacle, moi je sais où je vais quand je ferme les yeux, mais je ne le vous dirai pas.
Patrick Boutigny
Texte Jean Cagnard
Co-mise en scène Sylvie Baillon & Éric Goulouzelle
Avec Luce Amoros
Construction marionnette Éric Goulouzelle assisté de Laura Cros
Scénographie Antoine Vasseur
Univers sonore Karine Dumont
Costumes Sophie Schaal
Régie Yvig Cambien
Production Le Tas de Sable – Ches Panses Vertes, Pôle des Arts de la marionnette en région Picardie, Lieu-compagnie marionnette.
Coproduction Le Tas de Sable – Ches Panses Vertes / le Réso – Picardie // Théâtre Le Passage, scène conventionée Théâtre et objets (Fécamp).
Avec le soutien de la Maison du Théâtre d’Amiens. la Communauté de communes du Bocage-Hallue, et le Théâtre Gérard Philippe de Frouard , Scène conventionnée pour les arts de la marionnette et les formes animées.
Savez-vous que je peux sourire et tuer en même temps ? (création 2013)

Deux personnages séduisants et effrayants à la fois, capables du plus beau des sourires tout en accomplissant l’acte le plus redoutable.
L’une, mendiante arrêtée pour vagabondage et détenant six sexes masculins dans six sacs de plastique, nous entraîne, d’amour en amour, dans un parcours effarant. Mais dans ces mots-là, ce qui devrait relever de l’horreur, devient image poétique d’un monde réinventé par le regard d’une femme qui ne donnera pas la clef de ses actes.
L’autre, redoutable acteur à la figure shakespearienne décidant sous nos yeux de monter Richard III, donne vie à la tragédie en mettant à nu sa propre violence et sa monstruosité à travers un corps prêt à tous les débordements.
Sylvie Baillon fait entendre l’écriture de François Chaffin dans un spectacle qui dit la monstruosité. Ces deux soli dressent le portrait de personnalités fragiles, provocantes et dangereuses. Moins fantoches manipulés qu’habiles fabulateurs, ces personnages sont surtout aptes à occuper la scène, que ce soit celle du crime ou celle du théâtre.
Texte François Chaffin
Mise en scène Sylvie Baillon
Avec Sophie Matel et Éric Goulouzelle
Scénographie Françoise Heulot-Petit
Scénographie Antoine Vasseur
Marionnettes Yngvild Aspeli assistée de Priscille du Manoir
Chorégraphie Leone Cats Baril
Création musique Appât 203
Costumes Sophie Schaal
Vidéo Véronique Lespérat-Héquet
Production Le Tas de Sable – Ches Panses Vertes, Pôle des Arts de la marionnette en région Picardie, Lieu-compagnie marionnette.
Coproduction Le Tas de Sable – Ches Panses Vertes / le Réso – Picardie // Théâtre Le Passage, scène conventionée Théâtre et objets (Fécamp).
Avec le soutien de la Maison du Théâtre d’Amiens. la Communauté de communes du Bocage-Hallue, et le Théâtre Gérard Philippe de Frouard , Scène conventionnée pour les arts de la marionnette et les formes animées.
Ni bleu, ni blouse (création 2011)

Ni bleu Ni blouse est né de la volonté de la scène conventionnée pour les Arts de la marionnette d’Oloron Sainte-Marie de travailler sur la mémoire ouvrière de cette ville des Pyrénées Atlantiques, pour saisir les fragments d’un patrimoine humain éparpillé voire ignoré. Acteurs et marionnettes, mis en scène par Sylvie Baillon, disent et incarnent cette mémoire sur un texte écrit par François Chaffin à partir de la parole d’habitants.
Sur le plateau, des vestiaires se souviennent des hommes et des femmes qui les ont peuplés, se sont livrés à eux, s’y sont abrités… On y parle de travail, de famille, de chienne de vie, de lutte, de désespoir, de tout plus que de rien, d’aubes fatiguées et de crépuscules inévitables. Portes ouvertes, portes fermées, le vestiaire nous laisse sans oubli. C’est un vélo qui entre, deux espadrilles, un coup de sirène et l’histoire continue, se joue, s’amplifie, s’éparpille… Ce n’était pas mieux avant, c’était juste avant ! Parce que c’est aujourd’hui qu’il faut vivre, c’est pour ces mains-là qu’il faut apprendre, c’est avec ces mains-là qu’il faut entreprendre, changer le monde comme on transforme une matière !
Texte François Chaffin
Mise en scène Sylvie Baillon assistée par Éric Goulouzelle
Avec Laetitia Labre, Ludovic Darras & Olivier Sellier
Scénographie Julien Defaye
Création Marionnettes Éric Goulouzelle
Création musique Karine Dumont
Création lumières Yvan Lombard
Production déléguée Le Tas de Sable – Ches Panses Vertes, Pôle des Arts de la marionnette en région Picardie, Lieu compagnonnage marionnette. Métropole et subventionné par le rectorat d’Amiens.
Co-production Scène conventionnée pour les Arts de la marionnette de la Communauté de communes du Piémont Oloronais, Tas de Sable – Ches Panses Vertes, Office Artistique de la Région Aquitaine.
Avec le soutien de la Communauté de communes Bocage-Hallue.
ALORS, ILS ARRÊTÈRENT LA MER (création 2011)

Leila et son frère Théogène accueillent le Vieux-père-grand-père, le papa de leur Mamie qui sort de l’hôpital … Avec Pierrot, l’amoureux de Mamie, les voilà qui traversent saisons et paysages pour aller voir la mer. Bien fatigué, le Vieux-père-grand-père demande à ce qu’ils arrêtent la mer pour qu’il puisse faire sa sieste ! Non mais, elle est un peu bruyante !
C’est important quand on a trois ans de savoir quelle est l’histoire de ses parents et grand-parents, une façon de se situer dans le temps… C’est important quand on a trois ans de partager avec les grands, plus ou moins vieux, des envies d’aller quelque part, pour un grand pique-nique joyeux, pour se raconter le monde tel qu’on se l’imagine, tel qu’on le rêve ensemble… Avec les mots, avec les dessins, bricolons- le, ce monde, pour passer par-dessus nos peurs ! Il n’y a pas d’âge pour la fantaisie !
Texte Valérie Deronzier
Mise en scène Sylvie Baillon assistée par Éric Goulouzelle
Avec Audrey Bonnefoy & Pierre Tual
Scénographie Antoine Vasseur
Marionnettes Éric Goulouzelle
Création costume Sophie Schaal
Création musique Katerini Antonakaki
Création lumières Yvan Lombard
Production Le Tas de Sable – Ches Panses Vertes, Pôle des Arts de la marionnette en région Picardie, Lieu-compagnie marionnette.
Avec le soutien de la Maison du Théâtre d’Amiens / Amiens Métropole, de la compagnie O’Navio / Théâtre de la Marmaille (Limoges).
ET CEPENDANT (création 2010)

Et cependant est une rêverie scénique de Sylvie Baillon sur “le vieillir”. Sur un texte écrit par Alain Cofino Gomez (commande d’écriture), auteur avec lequel elle a déjà collaboré (Féminins – Masculins, 2004), elle a souhaité réunir au plateau les éléments maîtres de son écriture scénique : marionnette, vidéo, chant, danse buto et violoncelle. Huit dialogues philosophiques portés par les marionnettes à divers âges de la vie charpentent ce poème scénique. Et les mots, les corps, les images et la musique proposent autant d’échappées pour mieux appréhender peut-être ce que c’est que vieillir. «On n’échappe ni à la mort, ni à la naissance lorsque l’on peut se penser vivant…», nous livre l’auteur de ce «texte à mûrir», qui entend bien ne pas aborder la vieillesse sous l’ordre de la perte – perte de vitalité, perte de liberté – mais plutôt par le registre du bénéfice – sagesse et équilibre. Comme si vieillir s’apparentait à une sieste au creux du monde, un voyage de l’enfance dans le monde des adultes, quand le corps n’impose plus sa vitalité et que l’esprit peut enfin vagabonder sur les chemins de traverse de la vie.
Texte Alain Cofino Gomez
Mise en scène Sylvie Baillon assistée par Fabienne Muet
Avec Yngvild Aspeli & Éric Goulouzelle assisté par Pierre Tual
Chorégraphie Léone Cats Baril
Chant Caroline Chassany
Danse Léone Cats Baril
Violoncelle et viole de gambe Laurent Rannou
Scénographie Antoine Vasseur
Marionnettes Éric Goulouzelle
Création costume Sophie Schaal
Création musique Katerini Antonakaki
Création lumières Yvan Lombard
Création vidéo Véronique Lespérat-Héquet
Production déléguée Le Tas de Sable – Ches Panses Vertes, Pôle des arts de la marionnette en région Picardie, Lieu compagnonnage marionnette.
Coproduction Spectacle Vivant en Picardie et TJP de Strasbourg – CDN d’Alsace. Avec l’aide de la SPEDIDAM. La SPEDIDAM (Société de Perception et de distribution des Droits et des Artistes-Interprètes) est une société d’artistes qui gère les droits de l’artiste interprète en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées.
Résidence de création Maison de la Culture d’Amiens – Centre de création et de production.
Avec le soutien du Pôle Jeune Public du Revest-les-eaux.
Remerciements à la Maison du Geste et de l’Image, au Théâtre La Licorne et à l’Orchestre de Picardie.
TARZAN IN THE GARDEN OU LA GRANDE QUESTION (création 2008)

Cette conférence marionnettique – insolite et loufoque – est née de la rencontre entre le plasticien Jean-Marc Chamblay, créateur du personnage le Sylvestre, et la metteure en scène Sylvie Baillon, qui a confié à Jean Cagnard l’écriture du texte pour acteur et marionnettes.
Le Sylvestre, issu de toutes les grandes forêts communales qui se respectent, qu’elles s’érigent continentalement ou tropicalement, est une créature attachante. Entre végétal et animal, à la fois aussi simple qu’une herbe et peut-être beaucoup plus savant que nous le supposons, le Sylvestre semble posséder le pouvoir naturel d’interférer dans la vie humaine, bien qu’il possède son propre mode de vie autonome. Petit crâne bien rempli, gros yeux bien concentriques, oreilles hélicoptères, sexe qui pense, squelette qui branche, agitation de singe, réflexion du caîman, petit concentré à lui seul de héros ordinaire et presque malgré lui.
Jean Cagnard
Texte Jean Cagnard
Mise en scène Sylvie Baillon
Création du Sylvestre et scénographie Jean-Marc Chamblay
Musique Karine Dumont
Création lumières Jérôme Bertin
Interprète Eric Goulouzelle
Production déléguée Marionnettes en Chemins.
Coproduction la Maison du Théâtre d’Amiens/Amiens Métropole, la Maison des Arts et des Loisirs de Laon, le Tas de Sable/Ches Panses Vertes, Pôle Artistique des Arts de la Marionnette en Région Picardie.
Avec le soutien du conseil régional de Picardie, du conseil général de l’Aisne, de la commune de Saint-Gobain.
Avec la collaboration de la Maison de la Culture et des Loisirs de Gauchy, du centre culturel François Mitterrand de Tergnier et des Guerriers de la Lumière à Tergnier.
LEON, LI, LOUIS (création 2007)

Texte Valérie Deronzier
Mise en scène Sylvie Baillon
Interprétation Elisa Voisin / Eric Goulouzelle
Marionnettes Eric Goulouzelle
Scénographie Antoine Vasseur
Assistante scénographie Elodie Dauguet
Costumes Sophie Schaal
Lumières Yvan Lombard
Musique Etienne Saur
Production déléguée Ches Panses Vertes.
Coproduction Espace Jean Legendre, scène conventionnée de Compiègne.
Avec le soutien financier du Conseil régional de Picardie, dans le cadre d’un projet en réseau avec le Théâtre du Beauvaisis, scène conventionnée de Beauvais ; la Maison de la Culture et des Loisirs, scène conventionnée de Gauchy ; la Maison du Théâtre d’Amiens et le Palace à Montataire.
Coréalisation Théâtre Jean Arp de Clamart ; Théâtre Romain Rolland, scène conventionnée de Villejuif ; Méli’Môme ; TJP Strasbourg/CDN d’Alsace.
Avec le soutien du FIJAD, Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques (DRAC. et Région Provence-Alpes-Côte d’Azur) et de l’Espace Périphérique (Paris).
Remerciements à la Maison de la Culture d’Amiens et à Maya Vaudou.
LES RETOURS DE DON QUICHOTTE (création 2006)

En juin 2003, la compagnie Ches Panses Vertes créait « Un Don Quichotte ». Mis en scène par Sylvie Baillon et Eric Goulouzelle, ce spectacle rassemblait certains récits extraits de l’oeuvre de Cervantès, dans un désir de s’attaquer à une oeuvre du répertoire et de mener le spectacle partout.
L’envie a tout de suite été de se demander qu’en diraient aujourd’hui des auteurs de théâtre vivants. Sylvie Baillon demande alors à six auteurs d’aujourd’hui (Gilles Aufray, François Chaffin, Nathalie Fillion, Jean Cagnard, Alain Gautré, Raymond Godefroy) une libre écriture dont la seule contrainte est la forme courte.
Six langues, six mondes. Six points de vue sur ces figures chargées de quatre siècles d’histoires. Pour tenter de dire la pluralité des voix dans un monde trop souvent monoparlé. Don Quichotte et Sancho comme compagnons, pour réapprendre peut-être à rêver, rire de nos mythologies, nous redonner du futur, pour nous tenir debout…
Une actrice, deux acteurs, un tromboniste, des marionnettes pour jouer avec les représentations…
Un partage en plusieurs soirées pour envisager (au sens propre) cet héritage.
Sylvie Baillon, Mai 2006
Auteurs Gilles Aufray, Jean Cagnard, François Chaffin, Nathalie Fillion, Alain Gautré, Raymond Godefroy
Mise en scène Sylvie Baillon
Scénographie Marie-Claude Quignon
Marionnettes Eric Goulouzelle
Costumes Sophie Schaal
Musique Luc Herbaut
Lumière Yvan Lombard
Interprètes Audrey Bonnefoy, Eric Goulouzelle, Luc Herbaut, Olivier Sellier
Production déléguée Ches Panses Vertes.
Co-production Ches Panses Vertes, Théâtre de la Marionnette à Paris.
En résidence à la Maison du Geste et de l’Image dans le cadre du partenariat avec le Théâtre de la Marionnette à Paris.
Co-réalisation Maison du Théâtre d’Amiens, Institut International de la Marionnette (Charleville-Mézières), Territoire de Sources et Vallées, Marionnettes en Chemins.
Avec le soutien du Bouffou Théâtre à la Coque, du Théâtre du Menteur, du Théâtre de Bligny, du FIJAD, Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques (D.R.A.C. et Région Provence-Alpes-Côte d’Azur).
Cette œuvre a bénéficié de l’aide à la production et à la diffusion du Fonds SACD. Avec le soutien de l’ADAMI – L’Adami gère les droits des artistes-interprètes (comédiens, chanteurs, musiciens, chefs d’orchestre, danseurs, …) et consacre une partie des droits perçus à l’aide à la création, à la diffusion et à la formation.
INTÉRIEUR – PIERROT LUNAIRE (création 2005)

Spectacle en trois parties
4 pièces op.7 pour violon et piano d’Anton Webern
Intérieur de Maurice Maeterlinck
Pierrot Lunaire d’Arnold Schönberg (interprété en allemand)
Pièce pour cinq musiciens et une voix parlée d’Arnold Schönberg
Livret Otto Erich Hartleben (d’après les poèmes d’Albert Giraud)
(…) Un cabaret pour ces trois pièces et seulement pour elles : les petites pièces de Webern, élève de Schönberg, Intérieur puis Pierrot Lunaire.
Une attente. Un drame. Ce moment où tout bascule de la tranquillité à l’horreur absolue. Avec pour point de repère, la lumière de la maison natale dans la nuit.
Un voyage pour passer du cauchemar à un endroit où peut‐être retrouvera–t‐on l’innocence du monde de l’enfance. (…)
Sylvie Baillon, juin 2005
Mise en scène Sylvie Baillon
Assistant à la mise en scène Eric Goulouzelle
Dramaturgie Raymond Godefroy & Antoine Vasseur
Scénographie Antoine Vasseur
Marionnettes Eric Goulouzelle
Lumières Yvan Lombard
Costumes Sophie Schaal
Stagiaire Cléa Minaker
Avec Bérangère Vantusso : jeu, manipulation
Jeanne-Marie Conquer : violon, alto
Cécile Emery : piano
Diane Frossard : flûte
Laurent Rannou : violoncelle
Thierry Wartelle : clarinette
Donatienne Michel Dansac : voix
Coproduction Ches Panses Vertes, La Comédie de Picardie, l’Echangeur de Fère en Tardenois.
Coréalisation Le Théâtre du Chevalet à Noyon, la Faïencerie Théâtre de Creil, les Rencontres Internationales des Théâtres de Papier de Mourmelon.
Ce projet reçoit l’aide en réseau des lieux culturels de Picardie / Conseil Régional de Picardie.
Avec le soutien de l’Espace Périphérique.
LES TERRES FORTES (création 2005)

A l’origine, le projet « Paroles de Betteraves »…un acte culturel qui s’inscrit dans la lignée des histoires de vie ; il s’agit, en effet, de saisir avant qu’il ne disparaisse les fragments d’un patrimoine humain encore ignoré voire méprisé. C’est la mémoire collective de la culture et de l’industrie sucrière qui est le substrat de ce travail ; y est retracé le vécu des ouvriers de la betterave. La culture betteravière a marqué la Picardie, elle a connu une période dorée avant d’amorcer un inexorable déclin, elle constitue une identité de cette terre.
Durant une dizaine de mois, la mémoire a été collectée au cours de veillées-objets au café du village auxquelles assistaient d’anciens employés de la sucrerie de Crisolles ainsi que de nombreuses personnes intéressées par le récit de leur vécu. Ces paroles ont été recueillies par Catherine Zambon, complétées par des interviews, travaillées par le rêve de l’écrivain et pris forme en une pièce de théâtre, Les Terres Fortes, que Sylvie Baillon a mis en scène. Ce sont des comédiens et musiciens amateurs et d’anciens employés de la sucrerie qui sont montés sur scène et ont en quelque sorte « joué » leur vie. Plusieurs générations se sont rencontrées sur ce travail (le plus jeune est âgé de 6 ans, la plus âgée a 72 ans). Le spectacle a été créé les 4 , 5 et 6 Novembre 2005 à Crisolles dans l’ancienne forge de la sucrerie, un des derniers vestiges de cette usine. Le spectacle a ensuite tourné en Picardie et a même été joué en Pologne.
Le spectacle a été la clé de voûte de l’édifice construit par ce projet : il a permis une circulation de parole, la transmission d’un vécu, le lien entre différentes générations. Mais il n’en a pas été le seul aboutissement. Une exposition photographique, un ouvrage et un document vidéo l’ont accompagné.
Au delà d’un travail de mémoire vivante et de ces créations artistiques qui en ont résulté, ce type de projet vise une appropriation de leur propre histoire pour ceux qui portent témoignage et qui, grâce à ce geste, prennent un recul sur leur vie, une approche sensible de l’histoire humaine pour ceux qui y entendent les échos d’une humanité universelle.
Texte Catherine Zambon
Mise en scène Sylvie Baillon
Musique Karine Dumont
Assistanat à la mise en scène Nicolas Saelens
Lumières Yvan Lombard
Scénographie Eric Goulouzelle
Vidéo Véronique Lespérat-Hequet
Photos Mickaël Troivaux
Travail ethnologique Delphine Crublet
Avec, les comédiens et musiciens amateurs :
Guilain Adémard, Viviane Bréant, Nyla-May Bulliard, Timé Bulliard, Xavier Bulliard, Vincent Calmelet, Adeline Da Silva, Eliane De Cacqueray, Julie De Smet, Marie-Françoise Devin, Chantal Drouvroy, Anne-Marie Estevens, Basile Feuilloy, Eva Foucher, Philippe Georget, Cathy Godin, Isaline Godin, Antonin Goulouzelle, Armelle Hottier, Corentin Lecomte, Françoise Lecomte, Yvan Lecomte, Bastien Lemaire, Coraline Lemaire, Joséphine Mazgaj, Aurélien Menna, Jean-Nicolas Merly, Aurélien Momeux, Camille Philippe, Fabrice Poulain, Alexandre Prouillet, Audrey Salquero, Willfrid Salquero, Anaëlle Thomas, Clotilde Varoux
Production Souffler n’est pas Jouer.
Coproduction Ches Panses Vertes, Tas de Sable, Sources et Vallées.
Avec le soutien de la DRAC Picardie, du Conseil Général de l’Oise, du Conseil Régional de Picardie, de la Commune de Crisolles.
FÉMININS / MASCULINS OU PETIT MONUMENT À L’HOMME EMPÊCHÉ (création 2004)

Des femmes et des hommes sont tombés.
Au bas de leurs certitudes il ne reste qu’eux, même face à des millénaires de disparité. En bas, là où tout est égal, des questions se posent. Ce qu’il y a de commun. Ce qu’il y a de singulier. De quel bois sommes nous faits, et quelle mythologie subversive coule dans nos veines.
Une seule certitude demeure, autour de nous, des corps et des âmes ont chuté dans un abîme.
Les parois sur lesquelles ils essayent de s’accrocher semblent huileuses. Femelles et mâles du genre humain doivent affronter une nouvelle mutation de leurs rapports.
Mais, où réside donc l’apaisement entre féminin et masculin ? Quelle posture adopter lorsque toutes les mesures et les étalonnages résistent ? Des hommes et des femmes nouveaux sont nés après la chute. Leurs esprits ont forme et dimensions nouvelles. Ils vont et viennent avec la légèreté et la douleur des nouveaux-nés.
Comment (se) tiendront-ils debout ? Comment partageront-ils de l’espace et du temps ? La douleur d’être sexué est-elle de l’ordre de la division ou de la multiplication ? Autant de questions auxquelles Féminins / Masculins ne répond pas.
Alain Cofino Gomez
Ecoutant sa voix archaïque, un homme refuse de choisir le rôle masculin qu’impose la société où dominent les hommes et pose la question de sa résistance à cette pression sociale. Il s’agit des rôles : le masculin et le féminin. Si aujourd’hui ces rôles sont remis en question – avec des avancées et des reculades sur l’égalité – il semble que celui qui soit les plus bousculé est le masculin : l’homme est « trop » ou « pas assez ». Alors que peut-on dire à de jeunes
adolescents, hommes de demain ?
Sylvie Baillon
Texte Alain Cofino Gomez
Mise en scène Sylvie Baillon
Scénographie Antoine Vasseur
Marionnettes Éric Goulouzelle
Lumières Yvan Lombard
Musique Etienne Saur
Vidéo Véronique Lespérat-Héquet
Avec Marie-Dolorès Corbillon
Sophie Matel, Éric Goulouzelle
Production Ches Panses Vertes.
Coproduction Scènes d’Abbeville, L’Echangeur de Fère-en-Tardenois.
Avec l’aide de la municipalité de Fère-en-Tardenois.
Coréalisation La Passerelle – Centre Culturel de Tergnier, Scènes d¹Abbeville, Maison du Théâtre Amiens.
Ce projet reçoit l’aide en réseau des lieux culturels de Picardie.
Avec le soutien du Conseil Régional de Picardie. Remerciements à la Comédie de Picardie et à la Scierie d’Achille
NINA C’EST AUTRE CHOSE (création 2003)

La difficulté de cette écriture est qu’elle semble quotidienne mais qu’en fait, elle reste très construite. Elle peut paraître réaliste, mais elle est au-delà de ça. La difficulté de sa représentation c’est qu’il faut un minimum de références concrètes, « réalistes » mais que si on en reste là, l’écriture est détruite de l’intérieur.
Trop réaliste ou pas assez.
Trop abstraite, construite, ou pas assez.
Sylvie Baillon, décembre 2004
Ce spectacle a pour origine un travail mené avec le Lycée Madeleine Michelis d’Amiens où Sylvie Baillon intervient pour initier les élèves aux arts de la marionnette, dans le cadre de l’option Théâtre-Expression Dramatique au côté de Raymond Godefroy, qui y est professeur.
À l’issue de l’année 2002-2003, des fragments de travail ont été présentés à Michel Vinaver, dont trois pièces, au programme de l’option, ont été travaillées par les élèves. L’auteur a été étonné de la pertinence de l’approche de son théâtre. Il a affirmé son émotion devant un traitement tout à fait nouveau pour lui et devant l’audace et l’innocence fructueuses des propositions. Il a particulièrement été sensible à l’approche de NINA C‘EST AUTRE CHOSE par quatre jeunes filles et deux marionnettes et a émis l’idée d’une mise en scène de l’ensemble de la pièce fondée sur ce parti pris.
Ainsi le groupe d’élèves qui a pensé et joué cette pièce, accompagné par les exigences artistiques de la compagnie et de leur professeur, la compagnie et ce professeur, ont décidé de continuer leur travail dans des conditions professionnelles.
Texte Michel Vinaver
Mise en scène Sylvie Baillon et Raymond Godefroy
Dramaturgie Raymond Godefroy
Marionnettes et scénographie Eric Goulouzelle
Lumières Yvan Lombard
Musique Etienne Saur
Avec :
Marie Gaillard
Sophie Gaillard
Marie Godefroy
Justine Couillet Robert
Production Ches Panses Vertes.
Avec le Conseil Régional de Picardie et le soutien de l’Institut International de la Marionnette de Charleville-Mézières.
COÂ ENCORE ! (création 2004)

L’endroit pourrait faire penser à une classe. Les deux personnages présents pourraient faire penser à deux scientifiques, ethno-zoologues qui étudient les habitudes des grenouilles, d’animaux bizarres et de cyclopes…pour mieux parler de celles des humains.
Après une petite visite d’exposition sur leurs recherches, ces deux personnages vont nous faire part de leurs derniers travaux : un chat à l’allure patibulaire amoureux d’une souris pleine de délicatesse (Un aigle dans le dos), des grenouilles qui essaient de vivre ensemble et de comprendre pourquoi (Coâ encore !), un cyclope triste qui se conduit comme tout un chacun mais qui ne trouve pas sa place dans la société et qui va finir par la trouver en remplissant une fonction…phare ! (Mono le cyclope). (…)
Les apparences sont parfois trompeuses…On peut se donner des airs de caïds et être doux…Vivre ensemble ça s’apprend (ça se choisit?)…Chacun peut trouver sa place dans une société. Des thèmes importants que de jeunes enfants peuvent comprendre.
Sylvie Baillon, janvier 2003
Textes Coâ, encore ! de Lydia Devos – Mono, le cyclope d’Olivier Douzou – Un aigle dans le dos de Christian Voltz
Mise en scène Sylvie Baillon
Scénographie Jean-Marc Chamblay
Marionnettes Jean-Marc Chamblay, assisté d’Eric Goulouzelle
Lumières Yvan Lombard
Musique Etienne Saur
Interprètes Eric Goulouzelle
Junie Monnier
Production Ches Panses Vertes.
Coproduction Maison du Théâtre d’Amiens.
Co-réalisation Le Printemps du Théâtre de Chalon Sur Saône, Le Théâtre du Beauvaisis de Beauvais, Le Théâtre du Chevalet de Noyon, Le Cacit – La Passerelle de Tergnier, L’Espace Saint-André d’Abbeville, L’Etoile du Nord de Paris, Le Théâtre d’Arras, Sources et Vallées.
Avec le Conseil Régional de Picardie.
LE CHÂTEAU DANS LA FORÊT (création 2013)

Création en avril 2003 à la Maison du Théâtre d’Amiens, dans le cadre du suivi du théâtre amateur.
Texte Alain Gautré
Chefs de Troupe Sylvie Baillon, Alain Gautré
Assistés de Ludovic Darras
Production Ches Panses Vertes, Tas de Sable, Maison du Théâtre d’Amiens.
Avec le soutien du Ministère de la Culture/Drac Picardie, le Conseil Régional de Picardie, le Conseil Général de la Somme et Amiens Métropole.
Avec la participation des Ateliers de la Maison du Théâtre animés par Sophie Matel, Thierry Mercier et Fred Egginton. Direction François Debary. Les Soufffleurs d’Instants, Chamboule Touthéâtre, Cie Art Scénique, Cie Effervescence, Théâtre Elixir, Jaja Sporting Club.
À L‘ÉMANCIPATION, POURVU QU’IL N’ARRIVE RIEN… (création 2002)

Spectacle pour comédiens, pantins, maisons et sons.
Il s’agit de faire entendre cette parole, mettre sur scène toute cette matière patiemment récoltée : la parole, les sons, les images…
Donner figure à Catherine et, Michel et les autres, par les pantins. Parce que les pantins sont des totems à parole qui mettent suffisamment à distance celle-ci pour qu’on ne soit pas dans la nostalgie… Parce qu’au-delà des histoires particulières, ces figures appartiennent à notre histoire collective.
Rendre compte des gestes.
Des seuils d’où l’on regarde la vie passer.
Le son du monde se trouve à l’intérieur, il arrive par la télé. Dans la rue c’est le silence.
Des jeunes personnes racontent ce que les anciens ont enfin transmis. Et essaient de comprendre. C’est aussi à cela que sert le théâtre : à transmettre et à débusquer nos manipulations invisibles, nos représentations établies qu’on voudrait nous faire passer pour des vérités premières.
Avec tendresse et sourires.
Le théâtre est une archéologie vivante et se donner une langue est un bel acte de résistance.
Sylvie Baillon, Octobre 2001
Texte Leslie Kaplan
Adaptation et mise en scène Sylvie Baillon
Assistant à la mise en scène David Andrieux
Scénographie Marie-Claude Quignon
Marionnettes Éric Goulouzelle
Son Etienne Saur
Lumières Yvan Lombard
Régie Matthieu Emielot
Avec Marie Dolorès Corbillon, Ludovic Darras, François Decayeux
Production Ches Panses Vertes.
Avec le soutien de la DRAC Picardie, du Conseil Général de la Somme, du Conseil Régional de Picardie, d’Amiens – Métropole, de la CCAS
DRAMES BREFS 2 (création 2002)

Huit petits drames pour raconter un petit évènement qui a fait basculer une vie : la mort d’un ami, la demande de pardon d’un père, un accident bête à l’armée… ce petit moment décisif qui n’a l’air de rien mais où il y a un « avant » et un après…
Des personnages comédiens ou marionnettes qui reconstituent ces évènements en lisant des lettres, en regardant des photos, parce que la seule façon de tenir debout dans ce monde est de parler, de se construire une langue propre. Ou prendre conscience qu’on est plus parlé qu’on ne parle vraiment.
Sylvie Baillon
Il y a un grand cadre, la scène est un tableau en volume, avec ses mises en abîmes… un désordre de caisses, de boîtes, d’étagères, de vieux mobiliers fragmentés, jonchent le sol. Il fait sombre et ils sont coincés dans leurs boîtes…
entre les drames on déménage, on ne sait pas trop bien où mettre toutes ces choses encombrantes, alors il faut fouiller, traîner, pousser, tirer, ouvrir et inventorier. Il y a les objets qu’on jette et ceux qu’on regrette d’avoir jeté, des objets qui imagent des bribes de vies, et des images qui ont pour objet la fragmentation des souvenirs. Au fond s’érige un mur à l’équilibre douteux d’une barricade, où ils entassent au fur et à mesure les espaces qu’ils ont manipulés. Dans ses fragments d’espaces familiers, les acteurs et les marionnettes vivent et racontent, se jouant librement des rapports d’échelles, dans des situations aussi cocasses qu’elles peuvent être effrayantes. Ici une valise est une terre natale, là-bas un fauteuil respire, ou le ventre d’un alité devient un sol d’hôpital, ou une caisse à trois dimensions pour trois espaces différents; ou dehors et parfois dedans et vice-versa.
Des objets-matériaux et des images usés par le temps, chargés de sensations et de sens, pour une matière à doute, entre humour, drame, et étrangeté du réel pour servir l’esprit de l’auteur et de la mise en scène.
Jean-Marc Chamblay
Texte Philippe Minyana
Mise en scène Sylvie Baillon
Dramaturgie Raymond Godefroy
Scénographie Jean-Marc Chamblay
Marionnettes Eric Goulouzelle
Assistante pour les marionnettes Marie-Do Corbillon
Musique Etienne Saur
Lumière Yvan Lombard
Images Véronique Lespérat-Hequet
Stagiaire Krystin Fredricksson
Avec Eric Goulouzelle, Junie Monnier
Coproduction Ches Panses Vertes – Maison du Théâtre d’Amiens.
Co-réalisation la Maison de la Culture d’Amiens. Avec le Conseil Régional de Picardie
SAMAINSCULE (création 2001)

Samain est une fête d’origine celtique qui, de nos jours, a donné les fêtes du premier novembre et de Halloween. Dans le monde ancien des Celtes, cette fête importante était le seul moment de l’année au cours duquel les « portes » entre l’Autre Monde et le nôtre étaient ouvertes. On pouvait alors se visiter les uns les autres… L’Autre Monde : celui des disparus, des enchanteurs, des âmes errantes…. Dans Samain, l’action se situe entièrement lors de cette nuit-là.
C’est l’histoire d’un jeune garçon, Julien, qui a perdu sa sœur, Vévi la Blanche, foudroyée dans un lavoir. Depuis, il n’a pas la paix. Elle non plus, dans cet Autre Monde qui ne lui apporte aucun repos. Elle espère toujours revoir son frère.
Lailok, le plus puissant des enchanteurs, ne peut-il pas l’aider ? Soir de Samain, Julien entre dans la forêt où se prépare la fête des enchantés…
Texte Catherine Zambon
Mise en scène Sylvie Baillon
Scénographie Georges Baillon
Marionnettes Eric Goulouzelle
Musique Etienne Saur
Costume Chouchane Tcherpachian
Lumière Yvan Lombard
Avec Catherine Lambert
Co-production Yonne en Scène, la Communauté de Communes du Val de Nièvre et Environs, le Centre Socio-Culturel de Roye, le Pays du Trait Vert.
Coréalisation les Arts d’Heures Buissonnières (Théâtre d’Arras).
LA SCIE PATRIOTIQUE (création 2000)

Tournée nationale et internationale
Festival OFF d’Avignon 2000
Paris 2001 (Théâtre de la Marionnette à Paris – Le Chaudron)
Texte Nicole Caligaris
Mise en scène Sylvie Baillon
Pour acteurs, figures et danse butô
Coproduction MAL de Laon et le CACIT de Tergnier.
Coréalisation Maison du Théâtre, Maison de la Culture d’Amiens, Théâtre La Luna à Avignon.
DIEU EST ABSENT DES CHAMPS DE BATAILLE (création 1990)

d’après » la Main Coupée » de Blaise Cendrars et des poèmes de Guillaume Apollinaire
Adaptation et mise en scène Sylvie Baillon
Les premières créations
Samain – 1999
Opéra pour bande, chanteurs, percussions et marionnettes
Mise en scène Sylvie Baillon
Livret Catherine Zambon
Musique Etienne Saur
Co-production Maison de la Culture d’Amiens, la MAL de Laon
En co-réalisation avec la Maison du Théâtre d’Amiens, le Théâtre des Enfants du Beauvaisis, le Théâtre d’Arras, L’Espace Jean Legendre de Compiègne, la MJC de Kerfeunten de Quimper
Avec l’aide à la création d’œuvres dramatiques du Ministère de la Culture et de la Communication (DMDTS).
Création 21 Juillet 99 au Festival de Saint Riquier
Tournée nationale
Le Jeu du Roi – 1997
Texte Raymond Godefroy, d’après « Le Roi Lear » de William Shakespeare
Mise en scène Sylvie Baillon
Assistant Philippe Rodriguez-Jorda
Dramaturgie Sylvie Baillon et Raymond Godefroy
En co-réalisation avec la Maison de la Culture d’Amiens et la Maison du Théâtre d’Amiens.
Avec le soutien du Conseil Régional de Picardie.
Création en 1997
Tournée nationale
Madame t’es vieille ! – 1996
Spectacle Jeune Public (6 à 10 ans)
Texte Jean-Pierre Orban
Adaptation et mise en scène Sylvie Baillon
Création en 1996
Tournée nationale et internationale
Le Retable de l’Avarice, de la luxure et de la mort – 1995
Texte Ramon del Valle Inclan
Traduction Jean-Jacques Préau
Adaptation et mise en scène Sylvie Baillon
Supervision Alain Recoing
Co-production Maison de la Culture d’Amiens,
avec le soutien du Channel, Scène Nationale de Calais, et l’ENSAM de Charleville-Mézières.
Création en 1995
Tournée nationale
La Haute montagne au pays des Mirlons – 1994
Spectacle jeune public (3 à 6 ans)
Texte Marie-Hélène Delval
Adaptation et mise en scène Sylvie Baillon
Création en 1994
Tournée nationale et internationale :
6° Semaine Internationale de la Marionnette.
La Chaux de Fonds (Suisse)
1996 : Festival Les Heures Buissonnières. Bourg La Reine.
Festival L’Echappée Belle. Blanquefort.
Festival OFF d’Avignon
Festival Théâtral du Val d’Oise
Yassanga, Bienvenue, Homme simple – 1993
Texte Raymond Godefroy, d’après « une histoire » de Wes Madiko
Adaptation et mise en scène Sylvie Baillon
Création en 1993
Tournée nationale
Festival OFF d’Avignon 1993
La Bête à cinq doigts – 1989
d’après « la nouvelle fantastique » de William F. Harvey
Adaptation et mise en scène Sylvie Baillon
Création en 1989
Tournée nationale
Festival OFF d’Avignon en 1989
Aucassin et Nicolette – 1987
Texte anonyme du XIIIe siècle
Adaptation et mise en scène Sylvie Baillon
Supervision Jean Raymond Chales (comédien et marionnettiste québécois)
Création en 1987
Tournée en région
ES, Concerto pour trois voix et une marionnette – 1986
Texte et mise en scène Sylvie Baillon
Supervision François Lazaro
Création en 1986
Tournée en région.
Les premières créations de la compagnie
1985 : Bebop et Loula au zoo
1984 : Vertes Pensées
1982 : La petite sirène aux allumettes de S. Baillon, d’après les contes d’Andersen
1980 : La bique de Bezalles conte briard
1980 : La Soupe à cailloux conte picard
1979 : Pierre et le loup de S. Prokofiev